when is it now

lundi 10 octobre 2011

un pas suit un autre pas, une idée suit une autre idées, je suis les gens, les autres sont autour de moi, ils ne me disent rien, je les sens, ils ne sentent rien, ils sentent bon, des femmes passent, avec une jupe courte, elle enfourche sa moto, je n'attends pas pour voir comment elle fait pour que sa petite robe ne s'envole pas, ensuite je continue à croiser des gens, on ne se regarde pas, on se renifle comme des chiens, mais on ne sent rien, notre nez ne voit rien, c'est notre cerveau qui rapidement propose une image et un titre dès qu'on croise quelqu'un, par exemple, je vois un vieux monsieur, tout de suite mon cerveau me dit, un vieux riche dans un beau cartier, ensuite je vois un jeune qui roule en scooter, tout de suite je pense, accident, irresponsable, idiot, la jeunesse doit passer, la vieillesse doit mourir rapidement, pour laisser la place à leurs enfants, pourquoi doit-on vivre plus longtemps qu'avant avec un corps en ruine, tous ces vieux qui se traînent, on se demande si ils ne vont pas tomber au prochain pas, les vieux n'ont plus de projet, ils attendent le soir, en espérant être vivant demain car ils ont peur de la mort, au moins la vie, ils connaissent, même si leur corps ne fonctionne plus qu'à moitié, on glorifie l'espérance de vie qui augmente, mais on ne se demande pas comme vivent tous ces vieux, qu'on laisse chez eux seuls et idiots

Aucun commentaire: