when is it now

lundi 24 octobre 2011

passion certaine, je suis sûr d'être capable de comprendre le temps qui passe, une ambition qui s'ancre dans le buvard, ça boit tout, une envie qui s'éteint, pas la peine de chercher pourquoi, le mystère est entier comme le lait,  lourdeur digestive, on s'assoit en espérant chier rapidement pour sortir de soi cette impossibilité de prendre de la hauteur, on est attaché au sol, les pieds essaient de partir, mais rapidement ils retombent par terre, quand on marche on essaye à chaque pas de s'envoler, mais l'humain est incapable de faire autre chose que ce qui est prévu, on ne prévoit rien mais c'est prévu, comment analyser cette incompréhension, j'étais bien quand tout à coup je suis bien, je ne comprends pas, quelle est cette énergie qui me permet de m'asseoir quand je veux et de me lever quand mes mains ont envi de saisir un objet qui se trouve sur la chaise, cette envie grandit à mesure que je résiste au plaisir de me lever, ça dépend de la position de la terre à ce moment là, est-elle avec Mercure ou Venus, un pion dans l'immensité intergalactique, et toc, tuc, touc, tac, tac fait le pivert, un plus un, un couple s'embrasse, combien de temps, il faut s'entendre, comprendre que le projet est lointain, il faut y aller, si on ne comprend pas ça, on se sépare, tout est là immédiatement, attention aux tapis volants, ils peuvent tomber en panne, on tombe de haut, moi je préfère rester au niveau du sol, on ne voir rien du paysage mais on sent l'odeur de la terre sous bitume,

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