when is it now

lundi 27 juillet 2009

dans la solitude de l'attente, le souffle est lent, pas d'angoisse qui perturbe le parcours, on est seul sans espoir, les bras sont immobiles, la tête vide, le ventre mou, les jambes droites pour soutenir le corps, autrement elles aussi pourraient se relâcher, pourtant je sais que l'action va commencer, pas une action en particulier, un mouvement va se produire, l'humain n'est pas seul, il a besoin de relation, mais pas n'importe laquelle, il demande des relations qu'il comprend, on n'est pas aventurier qui va rencontrer des gens qui vivent dans la forêt, les gens que je croise vivent en ville, ils consomment, se promènent en voitures le week-end, prennent le train la semaine pour aller travailler, rien d'anormal ou d'extraordinaire, le quotidien de gens stables en Europe en 2009, pourtant l'inconnu est grand, je ne les connais pas, je ne veux pas les connaître, ils sont ce qu'ils sont, moi non plus je ne me connais pas, ils ne me connaissent pas, on est tous sur un pied d'égalité, sur les deux pieds pour être précis, c'est l'équilibre, quand on enlève un pied, il faut le remplace par une canne ou un pied artificiel, ceci étant dit, passons à la deuxième étape, l'humain veut échanger, avec son corps mais pas seulement, c'est là que ça se complique

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