when is it now

lundi 27 janvier 2014

sans le faire

sans le faire je le pense comme ça je sais qui je suis un peu plus qu'avant mais complètement au-dessus du passage en poids supérieur à ce que je peux porter, je sais de plus en plus jusqu'où je peux aller ce n'est pas très loin, ça demande une vie pour y aller, maintenant je sais que tout est là dans un certain sens, ça se peut que ça soit encore là, je vais y aller, ça ne prend qu'une dizaine d'années, ensuite je crois pouvoir continuer à faire des plans qui n'aboutissent pas, car ce que je fais c'est simplement une tentative de prendre quelque chose qui ne m'appartient pas, c'est une idée qui me dépasse, c'est pour ça que je ne peux pas l'atteindre, je ne fais que l'approcher, mais comme je ne comprends rien je fais tout dans le désordre, mais je garde l'espoir qu'un jour tout revienne à l'endroit, dans un endroit agréable où le temps passe sans inquiétude, tout va bien depuis que je suis parti, c'est un évènement qui me secoue, car je ne croyais pas pouvoir décider de prendre la première à droite, ça fait longtemps que je marche, j'aime ce rythme lent qui me fait partir loin, car dans la tête on s'habitue à s'épuiser, cette fatigue est un moyen de partir au milieu des fleurs sans se mettre à quatre pattes, car dans le rêve je vole au-dessus des champs, il n'y a pas d'erreur, c'est fait dans le plus pur style de verdure accompagnée de morsures légères, dans le même parcours je suis pris pour quelqu'un d'autre, je ne peux rien faire, la croyance est tellement forte que je suis obligé de jouer le jeu, ce que je fais avec le plus grand sérieux, je me sens responsable du bonheur, si j'en donne je suis heureux

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