when is it now

vendredi 31 janvier 2014

si c'est là c'est que

si c'est là c'est que ça peut être là, si c'est là c'est que pour la première fois c'est là et si c'est là c'est encore que c'est là pour la simple raison que dans le temps c'est la première fois qui permet de faire un tour de vingt ans, et ça peut danser ça peut rire, ça peut chanter, une fois deux fois trois fois et encore une fois deux fois trois fois pour rire, pour chanter, pour danser, pour l'amour, pour la joie, pour l'harmonie, une fois, deux fois, trois fois, ça peut aller, ça va, ça ira, c'est la merveille de l'arbre au printemps ça recommence encore une fois, deux fois, trois fois, mais pour la première fois une gentil sourire, ça ne me dit rien, qu'est ce que ça veut dire, je ne le sais pas, ce n'est pas grave, ça passe, ça danse, ça rit, ça grandit, ça chante, une fois deux fois, trois fois, on y est comment ça, je ne savais pas qu'on partait, c'est l'aventure depuis la jeunesse jusqu'à la vieillesse, des pas, des gens des sas qui permettent de partir, et pourtant c'est toujours bien après vingt ans de bisous pour se dire bonjour ou adieu, à bientôt dans une autre vie, car je choisis ce qui me plait et dans la circonstance actuelle je suis sûr de pouvoir vivre seul, quoique je ne l'ai jamais fait, mais avec de l'envie de la raison et de l'angoisse je crois que je peux essayer, alors en février on va rire alors qu'en janvier je suis né, ce n'est pas pareil, c'est différent, ce qui change c'est le temps plus ça passe plus on s'approche du printemps, un moment après l'autre, sans avoir l'impression de chuter, mais quand je vois que ça va faire vingt ans je me dis et si je partais mais quand je vois tout ce qui me reste à faire, je ne sais pas comment je vais faire si en plus je dois vivre seul, c'est un ennui auquel je pense quand je fais le compromis pour être sûr de ne rien oublier, mais voilà que le sentiment me rappelle, il me dit attention à la pente qui glisse jusqu'à demain, elle pourrait devenir plus raide dans un cas comme dans l'autre, alors je ne choisis pas, j'attends que ça passe, et quand ça passe à l'autre chose, une sorte de mer à côté de la table, mais pourquoi faire ça, je comprends bien l'impérieuse nécessité, ça ne fait que commencer, alors patience, ce qui vient après n'est pas difficile, c'est juste une impression qui peut faire défaut, quand on est trop haut mais pour le moment j'estime la distance, ça me parait bien et dans un an que se met à crier, dans la rue des chinois sont venus pour nous obliger à manger du riz, ce n'est pas encore mardi, alors moi je fais des nouilles avec du saucisson car ce qui compte dans la vie c'est de venir le plus près en se disant c'est trop chaud mais je n'ai pas d'autres choix, ça me fait plaisir, c'est un conte de noël, immédiatement concrètement, sans artifice mais avec de la grâce car dans chaque instant c'est ouvert, dans le pas suivant

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