when is it now

vendredi 31 janvier 2014

quand la source fut

quand la source fut écrasée tout le monde partit, il ne resta dans la ville qu'une poignée de sel, ça ne peut plus servir alors on fait autre chose, c'est comme ça que je me suis rendu compte que je devais clarifier la situation, c'était trop parti ailleurs, il fallait recentrer, montrer de quoi je suis capable puis dans un sens contraire j'ai du faire demi-tour, tant pis si je retourne, tout ce que je sais est dans l'armoire, mais tout de suite ça prend, je n'ai plus le temps il faut que je le fasse, ce n'est pas trop tard j'ai encore l'âge de le faire, mais il ne faut pas que j'aille trop vite, c'est mon problème, je veux tout faire tout de suite et je n'ai pas encore compris que je devais aller plus lentement, je ne suis pas encore assez vieux, vive la vie avant la mort, c'est ce qu'on fait de mieux, d'ailleurs je ne vois pas le problème, ce qui est évident est l'ouverture qui se place au centre, depuis des années je cherche un moyen de partir et je crois que ça se précise, en effet je me suis rendu compte du manque chez l'humain, il ne peut aller vers l'autre, quelque chose l'en empêche, alors il passe sa vie dans son coin, souffrant de ne pouvoir échanger, alors que c'est pour la peine, je dois quand même faire un effort, demain c'est samedi premier février, ce qui compte le plus c'est le temps qui passe, il va passer c'est sûr, ce qui est plus troublant c'est de savoir pourquoi on est là, mais comme je suis toujours ouvert je prends tout ce qui vient, ce qui fait un tas énorme de contradiction apparente, mais quand on creuse sous la surface je m'aperçois qu'il existe une permanence dans la chance, un peu à droite de la dernière expérience quand je dois faire ça je me mets à prier pour être sûr d'aller au bon endroit, tout de suite sans être sûr de choisir le bon emplacement, toujours la tête baissée, pour ne pas croiser le regard, qu'est ce que ça veut dire, on n'en sait rien, il ne se passe rien

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