when is it now

lundi 27 janvier 2014

ce ne fut qu'un accident

ce ne fut qu'un accident, une providence cachée et pourtant tout va bien, ça ne me fait rien, comme si rien n'était arrivé, c'est plutôt parti je ne sais où, ça va revenir un jour je n'en sais rien, je ne sais rien de ce qui vient, ça commence, ça finit, est-ce mort, est-ce vivant, ça ne prend pas alors ça laisse pour un bout de temps sans savoir pourquoi, car dans chaque situation on est complètement investi et pourtant ça ne peut pas faire de bruit, car dans chaque jour il y a un moment de perdition, que faire que souhaiter, on est où, que suis-je mais pour l'instant je suis au milieu des fleurs pour que soit réunis tous les éléments qui peuvent encore croire que c'est possible même si dans le lointain je ne vois aucune lumière dans la mer noire ou dans le champ vert, pas de luciole, pas de lapin multicolore mais un bruit qui vient me réveiller, je m'étais endormi comme si je n'avais pas l'habitude de prendre de l'altitude pour ceux qui ont de l'influence en partie grâce à la bêtise humaine mais moi je sais ce que je fais car depuis des année je me suis lancé dans la recherche de l'infini en moi qui ne peut espérer vivre plus de cent ans, il y a quelque part une image d'avant ma naissance, dans la partage des générations, en arrière des moulins à vent, dans le choix de croire en soi, attention ça tombe, c'est lourd, ça va faire un trou, mais au dernier moment ça explose et ce sont des miettes qui tombent par terre, je n'y pensais pas, ça faisait beaucoup de temps que je pensais à autre chose, mais il m'a fallu revenir au départ pour voir si je n'avais rien oublié, je fus rassuré et je pus repartir pour manger du poulet avec des frites, comme ça je garde le contact avec mes ancêtres, des gens qui se sont succédés depuis des millions d'années, chacun à leur tour faisant naître quelqu'un pour qu'il puisse faire autre chose, ça continue comme ça depuis longtemps, alors moi je fais un nœud, je serre très fort en espérant qu'il ne se mettra pas à tourner trop vite, ce qu'il faut dans la vie c'est de régler la température pour qu'elle soit agréable, et entre le poids et l'ennui il y a une position intermédiaire qui se fait dans la mer, quand on ne peut plus être sur terre, vers minuit il y a un passage pour qu'on se dise que l'ensemble de la vie se résume en une heure, cette première lueur de l'aube, un nouveau jour arrive en triomphant de la nuit, cette noirceur pleine de fantômes, mais moi je suis endormi, je ne vois rien de ce spectacle, il faut que je sois prêt, alors je me réveille, je me place en haut des lancements de propos incertains, il faut que je sois, c'est une posture de réveil, dans le sens montant, on allume toutes les cellules, une par une ça se met au travail, des moments des après, des chances à rencontrer le soir, mais plus ça va plus je sais ce que c'est, un mélange de méchanceté et de fermeture, je dois donc montrer qui je suis et ce que je suis capable de faire

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