when is it now

vendredi 16 octobre 2009

il me faudra agrandir le cercle pour pouvoir passer la tête, ensuite c'est le corps que j'essaierai de convaincre de passer pour toujours dans l'harmonie du soir, plus rien ne bouge, tout est plat fumant dans la cuisine, il est temps de ne plus angoisser, le projet est derrière moi, demain ça recommence, mais en attendant je suis en extase, j'ai tout la soirée qui commence, des heures à ne rien faire, suivi par une nuit où le sommeil ne demande aucun diplôme, pas d'argent, pas d'intelligence, le rêve en prime, des situations délirantes, on court sans avancer alors que le danger grandit, grandit, grandit et disparaît pour laisser place à une femme nue qui parle à un crapaud, bonjour madame, voulez-vous que je grossisse à tel point que j'atteigne le sommet du plaisir, ce n'est pas loin, mais il faut trouver une échelle, tiens, en voilà une en forme de haricot, boum, la sauce fait tout partir dans un trou, plus de lumière, je glisse sur une pente raide, j'arrive dans une pièce toute blanche, du sol au plafond, dans le coin gauche de la pièce est assis un vieil homme, savez-vous où nous somme, monsieur, s'il vous plaît, mais l'homme se tait, crac, je passe au vert, je me vois marcher dans la foule, je ris au milieu de gens tristes, plus je rie plus je grandis, bientôt je suis devenu un géant, j'écrase tous les gens autour de moi, c'est à ce moment là que je me réveille la bouche pâteuse, une journée qui commence, pression sans reconnaissance

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