when is it now

lundi 26 octobre 2009

ironie du destin, il court pour tomber dans un trou, mais comment faire autrement, ralentir pour finir immobile, reculer mais on avance quand même, mais dans l'autre sens, le premier, respire, en deux, caca, en trois, la bagarre, le repos du guerrier, l'administration galopante, le soucis permanent, l'envie qui décolle, rien ne résiste à la pression atmosphérique, tout s'écrase, tout se tait, tout était bien content de participer à cette expérience mais c'est maintenant l'heure de partir car demain on attend un heureux évènement, oui, il arrive après dix ans de prison pour viol sur mineure, un enfant est né et on ne sait pas si on doit l'inviter avec son père, ou son bourreau, ou notre fils, je n'en peux plus de faire des allers retours entre l'enfance heureuse et le présent monstrueux, on est responsable de ne pas avoir compris l'essentiel de la souffrance, on passe tellement de temps dans le superficiel, l'anecdotique, le compréhensible au quotidien, on aurait pas pu anticiper que nous élevions un monstre capable de détruire des espérances gentilles, il a tout massacré en passant sur leur chemin, mais depuis qu'il est sorti de prison, on passe des dimanche ensemble à parler du passé, pas de futur, le présent en fuite vers la solitude

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