when is it now

dimanche 25 octobre 2009

patience mesurée au centimètre près, aucune exactitude au cent millième, conséquence improbable, rencontre fortuite, règlement à l'amiable pour éviter de passer en force dans la colère mauvaise conseillère mais qui peut se placer au cœur de l'action pour colorer une scène de vie sans saveur, le goût passe au dégoût, le camps retranché de la haine passe à l'attaque, plus le temps de secourir les blessés, la mort rôde autour des corps pour respirer l'âme qui s'envole, au temps on laisse la pourriture, il n'a que ce qu'il mérite, sans lui on n'arrive pas à la fin et on ne commence pas au début, on n'existe pas et ça laisse de la place pour respirer à l'aise, ce corps minuscule qui nous bouscule pour avoir sa place au soleil pour chauffer ses vieux os, odieuse retraite de Russie, le froid prend le cerveau, paralysie des membres, incapacité terminale, veuve restée à la maison, un suicide de plus, trop de pression, mais que pensent les chômeurs qui n'ont pas de pression sauf celle de leur banquier, les chômeurs se suicident par désespoir de ne pas trouver de travail, mais l'envie d'être rebondit quand on signe le crédit, de l'argent frais qui sent bon le vol organisé, plus d'espoir, le monde est pourri et moi aussi, à l'intérieur ça tire dans les coins, les molécules disparaissent, mon esprit devient lent pour pouvoir manger des pâtes tous les jours, un sucre lent, combien de jours avant la fin, j'ai encore faim, y'a même des pauvres qui sont gros

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