when is it now

dimanche 26 septembre 2010

comment tu n'es pas parti pour toujours, tant pis je me disais que tout était fini entre nous, mais finalement je me rends compte que le temps ne passe pas sur nos vie, on recommence tous les jours à se voir mieux qu'hier et j'imagine que demain sera encore plus grand qu'aujourd'hui, mais je me tais, je laisse en moi venir toute la joie profonde de recommencer l'expérience qui a déjà passé tant de moments importants au milieu d'un océan de jours sans bruit, tout cela nous appartient, c'est là notre seul trésor qui resplendit comme un feu dans la nuit, il s'éteint à l'aube, c'est la respiration dont on a besoin pour repartir de nulle part, tout en bas de la nuit brille l'espérance d'être ensemble à midi, ô joie toujours renouvelée, je ne peux comprendre le départ, la fuite est hostile, on quitte le camps, à l'extérieur rode l'insatisfaction, le désir de réussir a en lui un échec éclatant, seule l'union première est éternelle, elle commence avant nous et elle nous suit après nous, pour éclairer le passage vers l'amour, ensuite nous mangerons des pâtes avec du gruyère, c'est comme ça qu'on recommence à se parler, un verre de vin à la main, on se regarde comme si on se découvre

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