when is it now

mercredi 29 septembre 2010

dans un an ou deux je pense repeindre ma chambre, c'est une idée qui m'est venue lundi, pourquoi ne pas repeindre ma chambre quand il fera beau et qu'on pourra ouvrir les fenêtres pour aérer la pièce, ce genre de projet il vaut mieux y réfléchir longtemps à l'avance pour éviter de faire la queue à la caisse, en effet si on se précipité au magasin un samedi après-midi, au même moment que tous les autres qui ont eu envie de repeindre leur chambre alors qu'il fait froid dehors, non, je résiste à l'envie de coller au groupe pour ne pas me sentir seul, je calcule pour comprendre l'espace dans le temps, si un vaut un, dans un sens ça fait mal, c'est que un c'est moi qui ne peut valoir deux, toute ma vie je vais rester à un, dans une solitude que seule viendra briser  l'envie d'embrasser sans  parler, un bisou sans engagement, un bisou volé qui surprend, je ne l'ai jamais fait encore, j'ai trop peur des répercussions, je n'aime pas la violence et je sais que le bisou sur la bouche c'est la défaite de l'intimité, c'est pourtant tellement accessible, ce n'est pas protégé sauf l'hiver par une écharpe, c'est mon seul fantasme, il me tient chaud, je le couve, peut-être un jour va-t-il naître, mais dans quelles conditions, sera-t-il bien accueilli, le verrais-je grandir en pleine satisfaction,

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