when is it now

dimanche 8 février 2015

Il y a longtemps je portais des pierres

Il y a longtemps je portais des pierres en pensant que ça valait la peine, et puis un jour j'ai arrêter et je me suis mis à tout espérer, ça prend beaucoup de temps car on est souvent arrêté par une envie urgente de sombrer dans le vide, ça ne dure qu'un instant comme si il était nécessaire de perdre pied pour ensuite avoir une vue dégagée sur ce qui vient, et comment avoir fait une boucle, tout ça pour avoir la sensation que ce qui existe c'est un peu n'importe quoi, on a devant les yeux un gentil saut qui broute tranquillement, ça fait des années que je me perds, et par où aller quand de tous côtés c'est la même histoire, des gens se plaignent, ils disent ça ne va plus, on n'a plus envie de vivre, soit mais quand on est heureux, ce n'est pas pour la même raison, car au lieu de faire un effort pour sortir la tête de l'eau, pourquoi ne pas nager à contre courant en se disant que de toutes façon si ça marche ça ne sera pas de ma faute, car moi tout ce que je compte c'est les temps morts, ce qui poussent à ne pas faire l'essentiel, mais quand on est bien parti on est bien content car le moindre effort est couronné dans son ensemble, c'est beau de vivre, on des loisirs, on a le temps de prendre un pied et de le lancer dans une direction qu'on ne choisit pas, mais qui semble ressembler à celle que j'ai pris hier, donc pour faire un raccourcis je me place au centre et j'attends que ça vienne, des vieux, des jeunes, des beaux des moches et tout ce qu'on peut voir au zoo, mais là je dois faire un aveu, j'avais faim et j'ai mangé, ça m'arrive de temps en temps quand il ne pleut pas, car aussitôt je me met une capuche sur la tête et là sans savoir ce qui se passe j'attends le soleil, quelques fois je dois attendre des semaines, mais il revient toujours par la fenêtre qui est au sud, c'est là que j'ai mis les torchons un peu à cause du manque de place, mais surtout parce que je crois fermement que tant que ça dure ça va, mais quand ça casse, ce n'est pas de ma faute, c'est aussi à cause d'elle, car comment imaginer autrement l'issue de cette plaisanterie, car ce qui est le plus frappant, c'est le manque total de puissance dans l'intronisation d'un nouvel élan qui aurait pu selon certains spécialistes avoir eu raison de l'ancienne mode qui consistait à mordre dans du pain pour savoir ce que ça faisait dans la bouche, mais voilà qu'on annonce que ça revient, ça me fait plaisir, je suis tout content, je vais mettre ma belle chemise, celle que je mets dans les grandes occasions, et puis je prendrais le couloir de gauche, celui qui mène directement à la salle de dissection, mais ce n'est pas ça que je voulais dire, je m'emporte toujours dans des directions qui sont sans issue, alors pour me faire plaisir, je me mets à marcher sans avoir de poids sur les épaule, j'ai tout laissé derrière moi et j'avance dans la vie, ce qui fait un tour assez grand, des années à avoir pris du poids dans le ventre, mais ça c'est une chance d'avoir rencontré un chemin situé en dehors de la ville, ce qui est frappant c'est de voir qu'on peut très bien aller loin et je tire, et je tire pour un peu plus de sens, mais tout m'échappe, je ris, je parle, c'est ça qu'on fait normalement, et là tout une série d’événements vient secouer ma carcasse, c'est un complet étonnement, je n'avais pas prévu de me déshabiller devant elle, et quand nous nous somme séparés nous nous avons dit bonne chance et voilà que ça recommence, je ne cherche rien et je trouve quelque chose, au départ je ne sais pas quoi en faire, mais rapidement je trouve une porte qui s'ouvre, voilà qui est intéressant, je passe dans l'autre pièce et je vois un instrument de musique, je m'approche et d'un seul coup je me sens seul va savoir pourquoi, je décide de jeter l'éponge qui traînait dans  la cuisine, ça ne fait pas propre le désordre, et puis j'aime avoir raison, c'est plus fort que moi, je croise souvent les mêmes personnes et alors que je ne dis rien il ne se passe rien et je rentre chez moi comme d'habitude, et avec la certitude qu'il n'arrivera jamais rien car je l'ai décidé, et peut-être on a décidé pour moi, mais ça je n'en suis pas sûr car j'ai du mal à considérer que quelqu'un d'autre pourrait penser à moi, ce qui fait que généralement je ne suis pas là quand il faudrait que je le sois, et c'est pareil le samedi ou le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi et même quand j'y pense ça me fait mal, le jour de ma naissance, quand il a fallu ouvrir le corps de ma mère pour que je passe sans difficulté, du coup j'ai mis très longtemps avant de voir que la vie était compliquée, ça m'est arrivé récemment, alors que tout allait, d'un seul coup j'ai senti que ça n'allait plus, sans raison apparente, je me suis senti peser une tonne et dans cette nouvelle inquiétude je commence à prendre mes habitudes, ça va bien, je le note, ça ne va pas j'essaye de l'oublier, et pour ce qui est des journées creuse, je prends mon râteau et j'égalise pour que tout soit plat, aussi bien devant que derrière, car on oublie trop souvent que le choix est le résultat de frustrations et que tout ce qui ressemble à un chameau n'est pas un dromadaire, à moins de le voir de dos, ce qui implique qu'on soit assez près pour bien voir les transformations à l'origine de

Aucun commentaire: