when is it now

mardi 10 février 2015

Un jour peut-être j'alignerais

Un jour peut-être j'alignerais tout mes goûts pour en prendre un qui ne changera pas aussi vite que la semaine, car étant mis en demeure de vivre au plus creux de l'endroit je ne cache pas que tout ce qui touche à mon temps n'est pas encore complètement terminé, ça demande du temps et pas forcément du meilleur, car ce qui nourrit c'est une chose plutôt qu'une autre, un toit fort, un chemin de ronde carré, et pour que ça soit bien estimé à sa juste valeur, je préfère prendre une balance qui ne soit pas rouge, car à chaque fois  que je m'essuie les pieds je sens monté en moi une envie irrésistible de courir dans la neige, mais ici il ne neige jamais, il pleut de temps en temps et ensuite je ne sais plus car je n'ai pas le temps de voir ce qui se passe, je réfléchis trop à ce que je pourrai faire sur cette terre, ça me prend beaucoup de temps du matin jusqu'au soir, en passant par des endroits neutres et tout ce qui se passe entre les plantes qu'on place autour des murs, pour que ça ne gène pas quand on s'écrase lamentablement en oubliant que c'est lundi, tiens, je me dis ça toujours le matin, c'est aujourd'hui ou alors hier, je ne me rappelle plus l'idiot qui m'a parlé, mais je n'ai pas attendu que ce finisse l'envoi, j'ai juste pris la poussière qui traînait dans la pièce et ensuite j'ai attendu là, sans pouvoir enlever mon regard du mur d'en face qui prenait par moment les couleurs de la nuit et ensuite des couleurs de la vie, et pour finir un joie profonde qui est un plan plus plat que les autre, mais sans avoir le prix, car au même moment dans des températures analogues, je sais quoi choisir, c'est ici que les routes se séparent il faut couper les branches mortes et entendre le vent souffler dans les branches d'arbres, ce qui se passe en-dessous n'est pas supérieur, mais simplement une action banale, des tranches de bain de mer quand le soleil est haut et que la tente est verte, bien évidemment sans un coup de pelle par de messe en habit, ce qui vaut pour le moyen et aussi pour ça, une façon de faire, des gens précis, de la moutarde autour de la bouche et par endroits un bosquet qui n'a pas encore décidé de devenir forêt mais un jour ça coupe et là dans la folie d'un soir d'été j'entends un bruit qui me fait peur, s'agit-il d'un poids qui cède sous l'impulsion de la modernité et puis je m'endors et je me réveille le matin entouré par des petits espaces blancs, ce qui coïncide avec la sauce tomate que j'ai répandu sans en peindre des motifs orientaux mais assez bien quand même dans l'ensemble harmonieux d'une terre enfin débarrassée des pourquoi trop lent pour être retenu car finalement en y pensant vraiment je vois une raison d'espérer, ce qui manque le plus c'est l'engagement dans une action solidaire, tous ensemble on arrive à un résultat très éloigné de son égoïsme, une voie sacrée aussi luxuriante que le fond de mon estomac, ce qui n'est pas encore mis en lumière, mais juste un peu dans l'ombre, à la façon d'un regard extérieur qui ne se place pas au centre de l'attention, mais délicatement ouvre un passage au plus tendre des accents qui ne roulent pas sous la table, voilà pourquoi j'admire le temps ouvert sur de nombreux possibles, et pour être complètement franc je passe beaucoup de temps à déchiffrer le moyen le plus rapide pour aller de là à là-bas sans en perdre un miette, des croissants au beurre, du chocolat en tablette, des nouilles en bataille, et pour que ça passe autrement, un choix plus éclairé que d'habitude en ce qui concerne les outils, car je sais que j'ai besoin de repos, mais ça me prend au dépourvu, un jour je me suis vu prendre un tourne vis, sans bien savoir ce que j'allais en faire et puis j'ai comme retenu une circonstance favorable, il se trouve que dans un petit endroit où je ne vais jamais je voyais de loin un plaisir se dessiner dans le noir, aurais-je le temps de vivre pour aller au bout de la conscience dégagée du poids de ne pas croire, car plus ça va plus c'est lourd, ce chemin sans prise sur le manque, un froid sans goutte pour ne pas gêner le silence avant la terre émue, ce que le genre humain peut faire de mieux, en se concentrant pour avoir la paix au centre du corps, puis dans une grande respiration je prends appui dans le haut de la joie, je m'accroche comme je peux, sortant tous mes piolets, je jure entre mes dents, ça me casse les pieds, et quand enfin je vois le bout du tunnel je me remets à boire du vin, c'est la dépression entre des natures moyennes et de hautes pensées, ça se dégage en faisant des mouvements de bras de bas en haut, c'est une méthode chinoise que j'ai appris en repassant mes chemises, vite il faut que je me dépêche pour ne pas rater le début de la cérémonie des astuces globales, j'aime beaucoup de temps mort, ou ne monte que les lamentations des instances provinciales mais pour moi c'est parti et ça tremble tellement je suis envahi par l'envie, ce n'est pas accessoire, c'est un arbre au cœur d'une prairie, une maison en bas de la côte,  et pour toujours un message d'amour que lance dans le temps pour que depuis le moment d'avant au moment d'après, se passe une grande émotion toujours plus toujours plus toujours plus toujours plus   si 

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