when is it now

dimanche 8 février 2015

Moi moi moi moi

Moi moi moi moi moi et moi si moi c'est moi c'est que ce que c'est ce que c'est ce que c'est moi encore encore et là c'est une chance qui arrive de venir en ce moment dans une chose qui est chose depuis que c'est venu, c'est une chose qui est chose depuis que je sais que c'est une chose, c'est depuis environ ce moment que je me suis rendu compte que tout ce qui va c'est une façon de voir les choses, car après tout tout ce qui va c'est tout tout, et tout ce qui va c'est tout tout, pour ça au moins et pour le reste car le froid c'est froid jusqu'au moment où c'est chaud, c'est ça la vrai quoi encore, un instant de plus à quoi faire, pour ça peste soit de cet ennemi, je ne cherche pas la guerre, je suis pacifique, mais quelques fois je me mettrais à faire autre chose si je n'étais pas moi-même, mais voilà le problème je suis moi-même depuis toujours, et de plus en plus car depuis hier j'ai vieilli, ce qui veut dire que demain je serai encore plus moi même qu'aujourd'hui alors dans une confusion totale de sentiment divers, je cherche un chemin stable où rien ne me pousse, rien ne me tire, tout est calme, tout est beau, ça ne se peut être tellement en moi la violence circule librement jusqu'à l'ouverture consciente, là c'est un stop infranchissable, c'est une limite organisée pour que tout ce qui sort est pleinement adapté à la situation présente, tout ce qui est en moi doit suivre la règle que je me suis fixé depuis 20 ans, il n'y a pas d'exception, tout avance dans le même sens pourvu que tout soit bien à sa place, je ne veux pas de désordre, tout est organisé pour que tout le monde soit heureux, alors pourquoi se plaindre, tout est bien au moins autant que maintenant, alors dans la gentillesse de se voir vivant, je ne veux entendre qu'une seule voix, en avant dans la vie, et rien ne pourra m'arrêter, si je veux, je peux, et si j'entends, je vois, alors c'est là que ça se passe, ce n'est pas autrement, c'est juste un moyen d'y arriver, et ensuite on peut bien s'amuser, ça ne change pas de direction, c'est juste une parole plus haute que l'autre mais rapidement on corrige le tir et on entend plus le bruit qui ne peut pas se diriger tout seul de peur de prendre une prune on une asperge mais là encore dans l'incertitude d'un moment qui pourrait être tragique je vois la vie en rose avec un cadre bleu, mais quand je me passe de l'eau sur la figure ça me fait du bien je ralentis le rythme et je comprends que je vais trop vite, alors pour oublier toutes mes erreurs je me place juste en face de l'armoire et je compte jusqu'à dix, ce qui correspond à la messe en basse Saxe au temps des empereurs mongols, mais tout de suite en direct de ma chambre une femme s'avance sans rien dire, je crois que je la connais, et ça n'est pas tout ce que je peux faire, j'en ai encore en réserve, ce qui ne peut être différé car au moins pour le principal ce qui est difficile c'est de faire des nœuds, quand on est bien ficelé on peut s'élancer dans la vie sans avoir peur de perdre l'équilibre, ça c'est bien enfin j'aime bien être précis, ça me change des circonstances variables qui ne voudraient pas quitter le monde connu, mais moi je sais ce que ça veut dire, ça chante dans la salle de bain, ça paye ses impôts et pour ce qui est du dessert je ne m'étendrais pas de tout mon long pour aller voir ce qui se passe par là, car dans un geste que je veux large, je tente de percer mes oignons pour que ça soit plus agréable quand on est mis dans une situation adéquate, je ne veux plus faire exprès, je cherche à partir sans attendre le trottoir qui ne peut passer la limite car au milieu de la route passent les voitures, et ça c'est un choc qui ne dure pas, c'est rapide comme la toile qu'on creuse au milieu pour être sûr de savoir si par hasard on n'avait pas oublié de fermer le four, juste une idée comme ça, c'est pourtant simple, j'avais dit que je ne voulais pas participer, alors pourquoi on me demande encore ce que je pense de la paix dans le monde, c'est une histoire longue comme le quai d'en face, et c'est pour ça que j'estime que tout est mis dans un seau, et pas la peine de m'expliquer pourquoi c'est une lutte, et comment on fait pour affronter le vide qui nécessite le passage dans une solution buvable aussi pour être parti dans un cercle vague, où on peut nager de plage en plage sans jamais pouvoir faire le tour, car dans des courants d'eau on est baladé d'un lieu à l'autre et peut être jusque dans le rêve, car c'est une occasion à ne pas rater, un voyage à Lyon pour acheter une maison, mais après qu'est ce qu'on fait, on attend que ça se mette à pleuvoir, car si on est sur de soi c'est pour la simple raison que le toit n'est pas troué et que tout tient debout, ce qui n'est pas précisément ce que je sens de majoritaire dans la question de moralité, ce qui es très près de l'annonce faite à Marie, un jour qu'elle n'avait rien à faire, un ange arrive pour dîner et il lui dit comme c'est gonflé mais faut voir où ça va et pour l'instant c'est mardi, alors on peut bien attendre encore un jour, à moins que pour naître à Noël on est obligé de prendre l'autoroute, mais pour que ça soit bien étudié, je fais un pas sur le côté et je chante une chanson que je connais, je n'en connais qu'une et ensuite c'est presque fini, il ne manque

Aucun commentaire: