when is it now

mercredi 18 février 2015

le silence est fait d'ombres

le silence est fait d'ombres légères qui décollent quand l'envie murmure quelque chose qu'on entend à peine, il faut dire que le temps prend son temps et que tout ce qui vient est mélangé à la rupture qui s'annonce fièrement au milieu des autres prétendants, car la nouvelle s'est propagée rapidement, des rideaux absolument incroyables aux tables anciennes qui ne tiennent que par ce que tout est droit et que le souci est meilleur dans une scène affreuse où on voit tout le contraire d'un ensemble baroque alors que les gens ne sont pas prêt car jamais ça ne s'arrêtera, il en faudra toujours plus et quoiqu'on fasse, la misère grandira et le pain ne sera pas distribué aux pauvres, car l'argent est pris pas une poignée de sergents qui ne sont pas encore punis par la justice divine, ça ne vient pas tout de suite il faut attendre des milliers d'années et pour ça aussi c'est futile, ça se coince dans la craie et ça chante dans son bain aussi bien que le temple d'un dieu inconnu car au sens propre de la sainteté il y a un pas qu'on ne peut franchir, ce moment qui ne choisit pas sa victime au détriment d'une audace certaine mais pourquoi faire je me demande bien à quoi ça sert de tuer l'espoir au profit d'un étalage vulgaire d'andouilles assoiffées de stupidités mercantiles quand il ne faut pas faire exprès mais ce qui tombe c'est encore pire, car là au moins il n'y a rien à dire, tout est fait sans ordre, celui qui pouvait avant limiter le frottement dans la soie, un certain regard de travers et tout part dans un cercle lumineux pour les insatiables, ceux qui veulent attraper l'antenne de mon ami qui n'a pas su savoir, ce qui est embêtant quand on songe à tout ce qui vient après, mais il faut d'abord passer le passage, et là on se trompe de sortie, il fallait en fait prendre appui sur un point, et non pas une certitude qui prend ses aises, car après tout ce chemin parcouru, il fallait en plus s'en prendre aux témoins, car comment passer inaperçu, ce qui monte c'est un essieu tentant vainement de rejoindre les deux extrémités,  ce qui prouve simplement le manque d'enthousiasme, à notre époque où tout est possible il ne se passe rien alors que pendant mille ans on a vécu sans roue

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