when is it now

dimanche 8 février 2015

Une fois c'est tout

Une fois c'est tout et plus que le reste je veux rester ce que je suis sans avoir à faire attention à la perte de qualité qui peut intervenir quand tout descend à la plaine de sens enfoui dans les gestes gallo ou romains façon de parler l'arabe quand à bu trop de vin, mais voilà que ça fait des années que je suis pris au piège, comme ça je peux régler plus facilement mes notes d'hôtel, à moins que l'année prochaine je fasse don de mes ennuis à quelqu'un qui connaît bien l'influence des inondations sur l'espérance de gagner au loto, mais là je dois me convaincre qu'une nouvelle approche est nécessaire, car je n'avais pas anticipé ce reflux nerveux, quand je pense à moi ça me déçoit mais guère plus que le toit qui tombe car étant donné le manque total de fondement je ne pouvais pas m'étendre complètement de peur de toucher le bout de la couette, ce qui aurait provoqué un raz de marée, c'est dimanche que je pense pouvoir faire ça, mais attention au moment précédent ça peut casser avant la ligne, alors je ne pourrai plus rien faire si ce n'est siffler un air que j'ai entendu à la radio mais je suis incapable de retenir les paroles comme si on ne voulait pas que je m'amuse, alors je reste à ne rien faire dans un coin sombre au lieu d'amuser la galerie, mais au moins comme ça on ne vient pas me voir et je n'ai aucune inquiétude quant à mon énergie et à ma santé mentale, car sans approche ni distinction je suis à l'abri du doute, car quand on a que des chaussures et que tout ce qui est au-dessus n'est pas accessible, on imagine facilement que c'est aussi une gentille fille, mais tout en regardant par la fenêtre je ne vois pas très bien pourquoi je devrais faire un pas en direction du bonheur, alors que la tristesse est un havre de paix toujours en action et jamais capable de sortir du cercle, ce qui permet de sourire idiotement, et pas la moindre envie de changer car là c'est un lieu désert mais plein d'attention verte, ce qui n'est pas aussi saucisson que ça, mais dans un mois ou deux ça fera des années que je suis perdu au milieu des orties, ça ne me fait pas rire mais on s'habitue à tous, il faut juste se protéger contre les manques de savoir vivre, ça c'est juste le premier plan, ensuite si tout va bien on arrive au plateau des vaches, et là dans une légèreté aérienne, je crois que je suis devenu un peu plus que ce que j'étais avant, mais ça ne dure pas très longtemps, c'est juste une impression qui suit sa route, ça ne me gène pas, c'est une chance de pouvoir vivre sans avoir de prétention désagréable, car beaucoup d'oiseaux meurent chaque année sans pouvoir faire autrement que de tomber par terre, et pourquoi manger du poulet, cet animal qui ne vole plus depuis des millénaire, il a été obligé de s'adapter à l'humain pour lui servir de repas national et quand on pense à tous ces vivants qui mangent plus que ce qui est normalement admis quand on étudie de près les conditions de vie en milieu mais pour ça il faut se lever tôt, et moi j'aime bien ne rien faire quand c'est possible, alors pour être complètement entendu je reste chez moi et je continue à faire attention aux détails, car j'aime les petites rivières qui un jour feront un grand fleuve, mais en attendant je suis toujours entouré par une impression de moyens défaillants, ce qui ne me donne le vertige, car j'aurai aimé avoir le pouvoir de dire tout ce qui se passe, au lieu de ça je me cantonne dans le petit cercle de la vie en face de la chance de faire un bon placement à condition d'avoir fait le bon choix dans la case un, qui est pour les plus attentif un peu le plus aimable des voleurs, et ça c'est un point essentiel avant d'entamer le pardon, ce qui ne va pas aller de soi, il faut faire un effort considérable pour avoir une vision dégagée car au moindre contact on peut chavirer dans l'essence qui dégage une drôle d'odeur, un peu comme si on faisait un cadeau qui passe pour être une aimable plaisanterie, mais pour ça c'est une façon de prendre place jamais sans avoir au préalable cirer mes bottes, pour aller en ville quand les conditions le permettent, c'est tout à fait ça que je veux faire quand j'aurai plus d'argent, car ce qui manque le plus c'est une vision large qui ne s’embarrasse pas des manteaux en peau de lapin un peu comme à la foire aux painx quand on verse le vin sur la viande, ça fait une belle fumée bleue et puis par erreur je rends le couteau à moins que ça soit une façon de faire quand on est capable de voir que tout ça peut être tourner dans tous les sens, et bien, on n'arrive pas à trouver la sortie, ce qui implique une réaction feutrée à pas doux, sans brusquerie, sans manière dévoyée, sans attente de prendre une place qui n'est pas la sienne, mais surtout en ayant dans l'esprit une petite attention à la première fois, quand tout est jeune, que le but n'est pas encore affirmé, quel charme, quel beauté fragile, tout ici n'est pas aussi prêt à faire ce qu'il faut pour débarrasser les couloirs de tous nos ennemis, boire, manger, étendre les jambes, croiser les bras et j'en passe de ces manques de citron quand dans le monde entier on pense à ancrer le choix pour lui éviter d'avoir à balancer la sauce sur le jardin du voisin mais

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