when is it now

mercredi 19 janvier 2011

un jour, deux jours, trois jours, quatre jours, cinq jours, six jours, sept jours, huit jours, vingt ans, demain, oui, non, bon si c'est comme ça je veux que tout soit comme si je pouvais comprendre que le temps est dans une possibilité d'accord à condition de passer en douce pour ne pas effrayer le maître des secondes, c'est un jeu inutile car de toute façon on perd à cause des heures qui passent sans qu'on puisse changer le tempo, on est sûr de s'écraser une nuit dans un sommeil agité, on perd d'un seul coup contact avec la réalité, tout ce qu'on a construit disparaît à jamais, on a cru que tout ça avait un sens mais finalement on ne peut que souffler car la force manque pour parler, mais surtout on n'a plus rien à dire, les mots sont partis devant l'étendue du désastre, il est un temps de joie, il court si vite qu'on ne peut plus le rattraper, chaque génération à l'impression de pouvoir monter jusqu'en haut, mais bien vite il retombe jusqu'en bas dans la solitude de sa condition d'humain dont le corps sec ne viendra plus dire que je l'aime, voilà l'histoire de tous ceux qui ont eu la chance de naître, pour les autres il n'y a rien à dire, peut-être un jour viendront-ils sur terre, mais pour quoi faire

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