when is it now

vendredi 28 mars 2014

je pensais l'autre jour

je pensais l'autre jour à ce que je ferai bientôt et je fus surpris de constater que je suis toujours dans un esprit jeune, en effet quand on est encore à se mettre à se perdre dans un moment c'est que l'urgence de gagner s'éloigne, on est comme avant, distrait dans la croissance des humeurs, tout est déplacé, il ne faut pas faire attention, c'est une chemise qui est par terre, mais avant de fermer la porte je vérifie que tout est rangé dans l'ordre alphabétique, j'ai trouvé cette astuce pour ne rien perdre, je sais de a à z ce que je peux prendre an charge, un moyen, un utile, un vrai et pour ça encore et pour ça et pour ça et pour ça et pour ça, mais donc, ce n'est pas fait, non ça arrive, un jour c'est là, un jour c'est encore dans le temps, c'est une chose surprenante, comment j'arrive à faire ce qui est partant pour faire un tour, d'un seul coup je comprends, ça fait plaisir, c'est un bonheur des champs de blé, des la moutarde des croissants au beurre, de la confiture, des gros seins, mais aussi de l'entente pour que tout soit bien maitrisé, voilà ce que je fais quand tout va bien, autrement je préfère me cacher, je n'aime pas quand le monstre rôde par ici, je ne me sens pas capable de l'affronter, on ne sait jamais avec lui, si ce n'est pas fort c'est que ça pourrait devenir une chasse alors tout le monde part, c'est comme ça qu'on est venu dans les hauteurs, c'est plus éclairé et on est sûr qu'ici personne ne viendra nous délivrer de l'ancienne folle, mais ça c'est mon territoire, ma conquête, comme si on avait de la source pour ne plus avoir de place pour ranger le matériel qui me sert quand j'ai besoin de faire des réparations dans la maison, mais bientôt on devrait avoir la télévision par le câble, comme ça on pourra enlever l'antenne qui monte jusqu'aux nuages, c'est beau le progrès, on y va dans la joie même si ce n'est pas la seul raison, car quand je pense je suis toujours obligé de faire le tour de mes neurones pour être sûr de ne rien oublie, le sujet, le verbe le complément, comme ça on a du sens de la logique

Aucun commentaire: