when is it now

lundi 31 mars 2014

quand il s'agit de pedre pied

quand il s'agit de perdre pied je mets les mains au mur ensuite je prends la corde je me demande si je vais en couper un bout pour que je puisse attacher mon désir à mon corps, pour l'empêcher de s'enfuir dans des coins où je ne veux pas aller, car dans la vie il y a un chemin à prendre celui que nous indique le bons sens, avec aussi une vision pleine de pourquoi, mais pas de contrainte, pas de poisons, tout ce qui compte, tout ce qui manque, et dans le coffre de quoi tenir un siège, mais avant devant, il y a un arbre que je voudrais voir de plus près, pour que ça soit vrai, je dois me dire que ça existe, mais pour ça faudrait aller moins vite, comme ça je peux plus facilement cueillir des fleurs que je remplirai d'eau pour qu'elles flottent au dessus de moi, voilà que ça monte, c'est encore plus comme ça que quand quoi qui que mais là je suis pour cette cause, je me dis que c'est bien, ça se peut, c'est une chance, je m'y tiens, je m'y colle, pour que tout soit décidé, dans une liberté d'être, dans une chambre où les murs s'envolent laissant apparaître le vent du sud, la chaleur d'un corps vivant, des yeux dans la nuit, des oiseaux morts, et pour choisir un vieux passage d'un livre ouvert à la bonne page, où c'est écrit, ici et maintenant il y a de quoi vivre, alors que dans le temps qui s'ouvre il y a risque de voyage infructueux, pour rester au même endroit il vaut mieux le vouloir, si ce n'est pas suffisant je prends une direction que je sais sans amertume, je vais de l'avant, je trace la route, je sais où je vais, je sais pourquoi, il n'y a pas de doute, tout est criant, tout est choisi, tout arrive, tout est prêt un jour, que je suis à l'écoute, auprès tout à côté, ici, dans un présent qui pousse la porte, pour que ce qui existe corresponde aux attentes personnelles, et maintenant que je suis au plus près je commence à comprendre pourquoi il faut attendre avant de rester au même endroit

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