when is it now

mercredi 27 juillet 2011

j'allais dire oui quand j'ai vu que c'était pour toujours, un moment je fus sur le point de renoncer, mais je sus que le destin ne se faisait pas par hasard, si je dois commencer c'est sûrement pour continuer, un jour je saurai pourquoi il a fallu passer par là, il y a tant de possibilité, il est difficile de choisir, en plus le temps manque, si on rate la première ouverture on risque de rester seul longtemps, il faut prendre le train quand il arrive en gare, si on a une voiture on peut toujours essayer de passer, mais il faut fournir un effort plus grand et on risque plus d'avoir un accident, de plus il faut s'arrêter de temps en temps, alors qu'en train on peut faire mille kilomètres en dormant, c'est comme ça que j'avance, un jour après l'autre, essayant de voir ce qui n'existe pas, me trompant souvent car il est dur d'être moi, on est tellement habitué à mentir pour tenir sa place dans la société, chacun à sa place et on n'aime pas ceux qui changent d'endroit, il n'y a pas d'ascenseur social, alors moi je choisis la fusée qui va me monter tout droit tout en haut, sans passer par les cases du bas, c'est un projet qui manque de carburant, en effet pour décoller il faut avoir de la chance mélangée à des rencontres, pour le moment j'ai une chance normale et je ne rencontre personne, je me dis que je suis seul pour faire ce que je fais, quelques fois je vois des artistes qui ont formé une équipe, des gens qui s'apprécient, qui travaillent ensemble, mais je n'en suis qu'au début, combien d'années faut-il pour passer d'une phase à l'autre, je ne sais pas

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