when is it now

vendredi 8 juillet 2011

un jour je suis bien, un jour je suis bien, et les autres jours, ça dépend du moment, j'étais là, je compte jusqu'à trois, je passe ensuite une soirée calme, même si l'angoisse joue au piano une fugue de Bach, le temps fuit quelque part, chaque nuit on change mais ça ne se voit pas, on avait l'habitude d'être, voilà que le sens est interdit, il faut trouver un autre passage, est-ce du temps perdu, je ne crois pas, chaque instant peut être vécu avec intensité, on n'est pas obligé de croire que tout est possible, c'est la liberté de l'humain, il peut très bien penser que tout est mort, moi je vais vers le vivant, une position exigeante car il n'y a pas de sortie avant la fin, on est lancé à toute vitesse dans un tourbillon d'impressions, tout est faux dans un sens, mais le vrai est caché, seul l'amour peut passer au travers des armures, simplement agir en croyant que le moment est long, il mène quelque part, une idée qui déborde comme du lait qu'on laisse trop cuire, maintenant je sais que la raison a tort, elle nous pousse à tout mettre en ordre, alors que la vie est en pagaille, ça tire dans tous les coins, il faut bondir à droite, foncer à gauche, éviter la dépression, agrandir l'espoir, fermer la porte pour être chez soi, couper le cordon, accepter de vivre pleinement, un essai qui peut être un jour va se transformer en histoire vraie

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