when is it now

vendredi 29 juillet 2011

un jour peut-être vais-je vivre comme je le veux, mais qu'est ce que je veux, je ne veux pas vivre sur une île soit-disant paradis sur terre, moi ça m'angoisse toute cette eau autour de l'île, je préfère vivre sur un continent comme l'Europe, de là on peut aller jusqu'en Chine et ensuite revenir, ça permet de voir des paysages, des gens, on est content, on rit, on crève les pneus de la voiture, on attend, assis à la terrasse d'un café à côté d'une porcherie, on rit, ça sent mauvais, mais je sais que je vais rentrer un jour chez moi, où ça sent bon, l'important c'est de relativiser, je quitte ce que j'aime pour ensuite le retrouver, car au bout d'un moment plus ou moins long, une relation amoureuse se creuse, c'est de plus en plus profond, on ne voit plus la lumière du début, il faut réagir, on ne peut s'arrêter là, on ne croise pas tous les jours des gens avec qui on est en confiance totale, en général on donne un petite partie aux autres, de quoi se parler, mais pas plus, on se protège, avec celle qu'on aime, on donne tout, on ne garde rien, c'est pour ça que le temps pour se venger oblige les amoureux à creuser un trou, pour qu'on ne les voit plus, pour qu'eux-mêmes soient isolés, c'est le prix à payer pour être dans une relation longue, l'amour met du temps à se déplier, des décennies à se sentir, et puis un jour il faut partir pour revenir, c'est comme ça qu'on peut continuer sans se haïr, l'humain est fragile, il tient le bonheur dans ses mains, mais il fatigue et le bonheur tombe,

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