when is it now

vendredi 24 avril 2015

il est l'heure de passer fort

il est l'heure de passer fort dans un ensemble humide pour distraire les gens curieux qui voudraient savoir pourquoi ça va mieux en rigolant car pour vivre dans une gare désaffectée pour être sûr de ne pas croiser un chat il faut penser à arroser les fleurs jaunes sans se dire que tout ce qu'on fit sont sous le poil à mazout, car au milieu de la pièce on entend un ronflement vient-il du grand-père qui fait sa sieste ou alors du manque d'air qui tire sa pièce dans le champ pour avoir une sauce qui tâche même si on fait attention à la tenue d'une réunion qui définit le rythme cardiaque pour éviter de faire cuire les deux ou trois uniques rescapés des la guerre du Moyen-Orient et comme par hasard on sonne à la porte, je me précipite et je tombe sur quelqu'un que je connais c'est pourtant vous qui étiez hier devant la gare mais vous savez qu'il n'y a plus de train et comme le temps passe je n'ai pas le temps de vous parler et je referme la porte, il n'avait qu'à venir plus tôt et comme le moteur tourne je vais tout de suite dans la cuisine on m'y attend pour donner une leçon de bien vivre quand vous avez des invités il faut d'abord ouvrir la bouche et quand vous la fermez ne faite pas de bruit sachez respirer par le nez et commencez à prendre sur vous une raquette qui peut vous servir pour renvoyer la balle quand vous voyez qu'on fonce sur vous avec dans l'idée de prendre votre gâteau et comme il est tard on allume les lumières d'un seul coup ça s'éclaire et je vois bien ce que j'ai en face de moi, quelle chance je n'aurai pas pu tomber plus mal, ce qui se passe dans la vie est souvent loin de ce qu'on cherche et comme c'est une tournée plus amicale je ne fais pas attention aux attaques et pour cette fois je m'abandonne à la rêverie je me souhaite de passer au travers et d'atteindre le pays de Cocagne ce moment que j'attends est pour le moment coincé à la douane, ils prétendent chercher ce que ça veut dire mais moi je cris au voleur, que veulent-il ma mort ou bien de l'argent tenez j'ai dix francs, ils rigolent, vous ne savez pas qu'on est passé aux euros, alors pour bien me montrer que je retardais d'un siècle, ils me firent assoir et ils me racontèrent que pour se raser le matin il faut un rasoir, de la mousse et l'envie de ne pas se faire pousser la barbe et comme je me disais que le temps passe en leur faveur je vois que le premier n'est pas le second et que dans l'intervalle je vois une occasion de leur fausser compagnie, je prends ma respiration dans un sac et je saute comme un lièvre et je me retrouve dans la plaine les oiseaux chantent et maintenant que je peux me reposer je ne veux plus rien faire d'autre, j'attends la mort

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