when is it now

mardi 28 avril 2015

une autre fois je suis allé au cinéma

une autre fois je suis allé au cinéma et quand je suis sortie j'ai vue une drôle de maison qui semblait abandonnée et comme je ne suis pas curieux je suis entré et là je suis devenu moi-même car pour être mis en demeure de faire ça en connaissant le système qui veut que tous les entrants soit comptés pour que quand il sortent ce n'est pas la peine d'aller se plaindre, et comme il est temps que je passe par la maison j'ai dit au-revoir les amis à la prochaine, mais avec la ferme intention de ne plus mettre les pieds dans cet asile de dégénérés pour contacter le mystique appeler le 3103, mais ça ce n'est pas mon goût, moi ce que j'aime ce sont les épices, les blagues drôles, les gens riant, et pour que ça passe dans le trou je ne vois qu'une solution la transfiguration permanente qui contrôle tous les ports mais aussi les aéroports, les gens qui voyagent, les autres qui n'ont rien fait mais qui n'en pensent pas moins et comme c'est l'usage par ici, il faut apprendre la chanson qui raconte qu'un jour un soldat revenant de la guerre s'est retrouvé coincé par une bande de vautours mais comme c'est une chance de partir à midi, il est arrivé que tout le reste du monde se pris de passion pour son histoire et comme ça déchire, ça se passe de voiture pour aller à pied, et maintenant pour plaire au public un petit instant de détritus pour que tout ce qu'on jette soit mis dans des sacs qui ferment bien pour éviter que les poubelles se mettent à danser le rock dans les rues désertes puis vers cinq heures de l'après-midi je vois un passage qui mène ailleurs, alors je passe et je tente ma chance, c'est mon jour, je n'en doute pas, c'est le plein que je fais c'est nouveau, ça entre dans une nouvelle case, mais comme je ne comprends rien je fais comme si c'est bien fait, et pour ça je ne suis pas le plus nul, car j'aime la comédie de la vie, ça me rend joyeux, je n'y peux rien tout se passe comme si je n'avais rien décidé pour que tout ce que ça se passe dans un cas sur deux ou sur trois dans des maisons qui sentent le chocolat et pour avoir la chance de m'égarer dans des endroits inconnus mais ce que ça me prend pour un autre car moi j'aime bien ma tranquillité ce qui se passe quand tout est fait et que je suis en état d'apesanteur, ce qui n'est pas le plus souvent mais arrive rapidement quand je n'ai plus rien à perdre, car la vie est douce et ça n'arrange rien pour la peine j'irai plus loin et je vais serrer tout ce que je peux dans mes bras pour me rassurer car je ne sais pas ce que je vais faire après, vais-je devenir fou à force de tenir coûte que coûte une position qui me passe par-dessus la tête, mais croire que c'est vrai alors là chapeau et plus que ça tranche de pain ou haricot rouge, car pour être dans cette aventure j'ai du attendre 47 ans et pour ne pas gâcher tout l'espace je me suis contenté d'un salon et d'une chambre, ce qui m'a paru d'un seul coup être le bonheur le plus pur, celui qu'on ne connait qu'une fois tant tout passe vite au point de se transformer en poussière dans le corps qui danse pour ne pas oublier tout ce que j'ai encore à dire, mais ça c'est pour plus tard car la vie passe comme un éléphant qui va mourir, c'est pour ça que je me dis que tout ce qui se passe par hasard est le fruit d'une préparation ancienne car pour l'instant ça manque de sel mais par la suite quand j'irai plus loin ça va devenir ce qui ça peut dans la limite des places disponible pour que dans le fond on soit aussi près que si on était à l'école pour apprendre le français, mais ce qui se passe au fond c'est une autre tranche qui se découpe encore facilement car maintenant on assiste à un spectacle étonnant qui ne change qu'une fois par siècle

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