when is it now

mercredi 1 avril 2015

si je tiens à chaque chose

si je tiens à chaque chose c'est pour une raison simple c'est que depuis des années je me suis habitué à faire ce que je peux et comme pour pouvoir le faire je suis obligé de me contraindre à faire des excuses pour essayer de passer inaperçu je vois tout ce qui se passe à côté pour être dans une image parfaite de préhension ordinaire et comme toujours en pareil cas je continue à croire que tout ce que je fais est finalement acceptable dans l'histoire qui ne s'arrête pas de penser à tout ce qu'on peut faire avec un cintre, et comme c'est actuel il n'y a aucune raison de faire un trop plein un jour de grand soleil qui n'est pas encore mort, ce qui arrivera un jour quand nous serons tous morts, et voilà pourquoi je ne suis pas inquiet car un jour viendra où l'humain sera obligé d'aller vivre sur Mars pour y recréer une société violente avec une proportion de gens assez malheureux pour être des meurtriers, des violeurs, des assassins, des forgerons du désespoir et pour finir mort par pendaison ce qui se passe depuis des milliers d'années et qu'on n'a jamais pu éradiquer, et à chaque génération ça recommence, on le voit dans le monde entier, sous le prétexte de religions combien d'être humain tuent des innocents car on le sait bien la tomate est rouge mais le concombre est vert, et jusqu'à maintenant la terre tourne, donc si je calcule le moment qui suit l'autre dans une fantaisie particulière et pour que tout arrive au bon moment, celui qu'on attend tous un jour, ce bon moment qui arrive sans qu'on ait rien préparé, car ce jour-là c'est notre fête à nous, personnellement sans un accord, mais avec tout ce qui se passe maintenant aucune virgule aucune voyelle aucune consonne, tout est bien dans l'isolement heureusement sans accent et sans avoir de vision car le noir est absolu, et peut-être une lumière tout au fond qui est chaleureuse, avec une éternité qui s'approche de la fin et pour savoir enfin à quoi tout ça correspond, car si on essayer de mettre tous les bouts pour en faire une suite logique, d'un seul coup c'est le manque qui signale le manque total de suite, car il faut bien l'avouer, l'humain découvre des tas de choses, des fers à repasser, des avions, des légumes bio, des toiles en fer, des arbres en plastiques, mais ce qu'il ne découvrira jamais c'est le mois de mai, encore que tout ce qu'on sait c'est une façon de voir la vie, mais est-ce qu'on pourrait ne plus être soumis à l'envie, ce plaisir qui s'écroule dès qu'on touche l'essentiel de l'amour, seul sentiment capable de dépasser les montagnes à l'ouest du Mississippi avec ça de considérable que tout se balance pendant des décennies sans avoir jamais le sens immédiat accroché à la ceinture, comme si on avait le choix entre vivre et mettre des affaires dans le coffre, ce qui se passe environ tous les jours si on est gardien de phare, quoique tout est possible, il ne reste qu'une option au travers de la vitre sale, de moyens semblent ne plus fonctionner, il faut trouver d'autres ressources alors que la lune est ronde et que dans le champ qui est inondé depuis la dernière saison en raison d'un afflux de personnels navigants au-dessus des montagnes en solution extrême même si on a tout préparé en amont, en aval c'est la catastrophe, et là pas la peine de courir, le monde s'ouvre dans un gouffre, on y va tout droit sans passer à la boulangerie car tous les plaisirs de la vie disparaissent dans un nuage, il ne se passe plus rien que des corps déchiquetés, en même temps que la mer monte on descend à la prochaine ce qui est fait dans un ordre parfait  

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