when is it now

mardi 26 mars 2013

un souvenir ancien me lance un message important quand il est temps de renoncer au plaisir, un instant de pure grâce, comment ne pas tenter de comprendre le moment qui s'enfuit, le lâche, j'aurais bien voulu lui parler, mais il est déjà parti pour d'autres aventures, un jour comme celui-là ça commençait bien, ça va, ça va, et enfin ça commence, ou plutôt ça recommence, c'est une réalité qui refait le même chemin, à moitié comme ci, à moitité dans la jungle des impressions soudaines vu dans un regard fixe, la sensation qui s'évanouit dans la seconde qui suit la première, une chance qui passe, un souffle de vie qui s'oriente ensuite dans une suite de questions imbéciles, qui suis-je, où vais-je, passe moi le sel, oui je suis prêt de toi, j'attends le train, il faut que je sois à l'heure, c'est maintenant que je vis, et dans un mois, et dans un an, et jamais plus comme avant, ça change énormément, ça ne ressemble plus au passé, la nouveauté écrase l'ancien ordre, ça devient du désordre, de la méchanceté, des ordures qui pourissent, de la volonté de vaincre qui s'émousse, et dans un passage sombre, l'envie de tout balancer pour vivre seul

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