when is it now

vendredi 9 septembre 2011

je raconte que le chemin est court, mais avant de venir tout droit, je dois d'abord m'assurer que tout fonctionne, à droite il pleut, à gauche je sens une présence, de qui s'agit-il, je ne vois pas à plus d'un mètre, est-ce un arbre, une feuille jaune tremble sur le sol, j'avance sans m'arrêter, pas de perte de temps, une fois j'ai du comprendre ce qu'on me disait, ça ne m'a pas plus, maintenant je suis dans une situation calme, j'aurais pu aller plus loin, mais comment arriver trop tard, quand la nuit arrive je suis chez moi, ensuite on peut toujours essayer de voir le jour, c'est facile de prendre une chose à la fois, pas la peine de compter mille, à un, ensuite deux, on a le temps d'arriver à mille, dans combien d'années j'irai là où je suis, une tentative de rebondir à l'infini, pas sûr d'y arriver, des tas de conditions impossibles à respecter, joie à tous les étages, du concret, de la distance, on ignore les problèmes, la grâce est partout, comment vivre sans elle, tristesse de la solitude, on avait une vie avant, maintenant on a un projet, il avance, ça n'est pas tranquille, toujours quelque chose qui ne marche pas, est-ce un reste de mon enfance que je n'ai pas envoyé dans mon coffre à jouets, depuis des années je ne joue plus, je vis, plus de temps pour croire à un autre personnage, c'est tout le contraire, j'essaye d'entrer dans mon personnage, il est dur, j'ai du mal à y entrer, j'en sorts plus que j'y entre, pour y aller complètement il faudra que j'accepte d'être libre, ce n'est pas encore pour demain, je m'attache trop au quotidien, le confort de vivre chaudement, à l'abri des incertitudes, une folie si on considère le poids des autres qui voudraient bien aussi se libérer mais tout les empêche, alors je dois continuer parce qu'autrement je meurs

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