when is it now

jeudi 15 septembre 2011

si j'avais eu l'envie de commencer à me dire que le temps était venu de prendre la décision de partir, je suis resté à la même place sans rien décider, une fois, deux fois, mais pas trois fois, ça suffit comme ça, à quoi sert de penser à des choses qu'on ne fera pas, le temps passe si vite qu'il ne faut pas s'égarer dans des pensées confuses, allons à l'essentiel, et ce qui est essentiel pour moi c'est ce que je fais maintenant,  du concret, de la pensée positive, c'est un exercice quotidien, tous les jours je m'exerce à penser uniquement ce qui compte pour moi, l'embêtant est qu'au bout de trois mois de cette exercice je me suis aperçu que ce qui comptait pour moi le plus c'était moi, ou plus exactement ce sont mes pensées qui m'intéressent le plus, qu'est ce que je vais pouvoir pensée dans une heure, à quoi pourrais-je penser d'autre, je chercher mais plus je cherche et plus je ne pense à rien, c'est le grand vide, une confusion des sentiments, j'oublie tout, je suis seul, j'avance à mon rythme, rien ne m'oblige à faire ce que je fais, alors pourquoi continuer, je suis pris au piège, je ne m'en rendais pas compte au début mais maintenant je ne peux plus me passer de cette activité, c'est devenu comme une respiration, c'est comme si c'était vital, à la vie à a la mort, je vis actuellement, et un jour je serai mort, c'est dans longtemps, j'ai tellement de choses à faire avant de disparaître, les jours passent sans les voir, le matin, le soir, et puis je suis prêt à m'engager à fond dans cette aventure, c'est la seule façon d'allier efficacité, vérité et solitude, j'aime aller à mon rythme, j'aime coller à ma vérité, ce qui veut dire que j'ai du mal avec la vérité des autres, et j'aime travailler seul, comme ça je m'organise comme je le veux et je peux dire ce que je veux, il n'y a pas d'échange, pourvu que ça dure

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