when is it now

vendredi 23 septembre 2011

une distance acceptable, sans passer à côté de l'essentiel, le verbe dit, c'est l'heure, oui, mais que faire avant, avant quoi, je ne sais pas ce que tu veux dire, il me semblait qu'après on faisait autre chose; oui, mais avant de faire après il faut faire maintenant, c'est maintenant que tout se passe, le présent est le plus fort, c'est lui qui vit, les autres sont morts, on y pense, mais ils ne répondent pas, alors on continue à faire ce qu'on veut, la liberté est totale, on pourrait tout faire, mais on n'en fait jamais rien, tout part, on ne le revoit jamais, cependant il existe un autre moyen de sécher le linge, j'ai découvert sur internet qu'un ventilateur pouvait imiter le vent, ce vent gratuit qui sèche le linge qui est dehors, mais quand le linge est dedans, que faire, prendre un ventilateur qui va brasser l'air avec ses petits bras, le linge va sécher grâce à l'air, un air froid, comme le vent, c'est une découverte formidable, on croit que rien n'est possible, et puis on voit une autre solution, c'était évident mais on ne le voyait pas, la vie est une évidence, mais on ne la voit pas, que faut-il pour la voir, une histoire sans satisfaction, ceux qui pensent avoir trouvé le bonheur en étant bien payé grâce à leur travail sont disqualifiés, la vie ne se trouve pas dans un bulletin de salaire, c'est ailleurs qu'il faut chercher, c'est un endroit difficile à trouver, il faut d'abord descendre tout en bas, on fouille dans sa vie, d'abord on ne trouve rien, c'est la première difficulté, les indécis abandonnent, les plus tenaces  continuent, tant pis si on ne trouve rien, on va trouver, ensuite ça se complique, on est au courant de l'éventualité, rien de sûr, une idée qui traîne, rapidement il faut décider, ce qui compte c'est l'envie, il faut arriver à ce que ce soit vital, si on arrête on meurt, un mort physique ou cérébrale, on devient un légume

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