when is it now

jeudi 22 septembre 2011

si c'était bien, ça serait bien, ça pourrait être bien, mais il y a toujours quelque chose qui gêne, l'envie n'est pas seule, on veut aussi mourir, mais on ne décide pas alors il manque quelque chose, le plaisir n'est jamais entier, il faudrait aussi disparaître pour toujours, l'extase maximum, l'oubli éternel, mais l'humain ne peut se défaire de son corps, j'aime mon corps, il ne ressemble pas à une star du cinéma, je ne suis pas aussi intelligent qu'un prix Nobel de mathématique, et pourtant j'existe et je dirai même que je peux apporter quelque chose qui n'est pas intelligent mais simplement humain, l'humain a des choses à dire, qu'il soit, c'est tout ce qui compte, une naissance quelque part, et c'est parti, l'expérience est unique, je suis ce que j'ai été et même avant ma naissance, mes ancêtres m'ont donné des gênes, depuis très longtemps s'est préparé dans le secret le passage vers moi, je suis arrivé au monde un jour, sans me douter que je serai là aujourd'hui à parler de mon héritage, car aujourd'hui je vois tout ce que je dois à ceux qui m'ont précédé, des générations pour qu'enfin j'arrive, il faut se dire investi d'une mission pour penser qu'on peut dire quelque chose qui intéresse les gens, des personnes difficiles à intéresser quand on leur dit, vous vivez mal, au lieu de vouloir montrer qu'on est plus que d'autres, on ferait mieux aimer son prochain, sans rien lui vouloir que son bonheur, car dans un monde imaginaire on peur rêver qu'on s'aime soi-même, du coup on aime les autres, mais les humains n'ont pas évolué jusque là, chaque génération voit naître des salauds, des gentils, des fous, des gros salaires, on n'y peut rien, les humains ne peuvent se changer eux-mêmes, ils se traînent comme des cloportes, ne sachant pourquoi ils marchent

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