when is it now

lundi 19 septembre 2011

soudainement j'eu peur de moi, qu'allais-je faire, fallait que je sois là à ce moment là, je vacillais sur mon socle moral, et puis je me ressaisis et je passais le reste du temps à croire que tout ce qui arrive peut être dirigé dans un sens qui correspond à ce que je suis, mais est-ce aussi facile que ça, j'imagine aisément que le destin peut-être cruel et faire disparaître ceux qu'on aime, alors là, que faire pour éviter que la foudre qui tombe au milieu de notre corps, j'ai déjà perdu mon père, que puis-je en dire, au premier moment ce fut un choc, j'avais 20 ans, toutes ces années passées en famille, d'un seul coup, le père meurt, et puis rapidement je sus que le corps est la manifestation visible de l'existence, quand il disparaît apparaît la véritable source de l'humain, sa présence invisible, le corps dans le cercueil c'est le début d'une relation dans la prière, si c'est vrai pour mon père, ça l'est aussi pour tous les autres morts, et quand je prie c'est en direction de tous ces disparus, des millions d'êtres qui ont eu chacun leur vie plus ou moins longue, plus ou moins heureuse, mais finalement on arrive tous après la vie à une autre époque de notre destin, le passage sur terre est court, par opposition on peut penser que le moment en dehors de la vie est long, vie terrestre s'oppose à vie éternelle, la question vaut aussi pour avant la vie, on se concentre toujours sur après la vie, mais avant, d'où vient-on, de quel monde est-on propulsé pour accomplir quelle mission, le temps court, à peine est-on sorti de l'enfance qu'il faut choisir une orientation qui va décider de toute sa vie au travail, on se retourne, les enfants sont parents, on est vieux, les jours ont passé, combien ont tourné à vide, sans projet, des jours morts, mais ils comptent comme les autres où on avance, l'addition est lourde, une vie à ne rien faire qui s'écrase sur un tas d'os et de nerfs, vieillard édenté qui ne marche plus et dit n'importe quoi,

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