when is it now

lundi 28 septembre 2009

dans un siècle, d'autres personnes vont apporter à manger, c'est une décision de la direction, y'a pas à discuter, non, non, non, rien à dire, c'est comme ça, on se tait, à chaque fois c'est le même cirque, on ne s'entend plus, on est obligé de crier, de crier, de crier, quoi, j'ai crié et j'en ai marre, je ne veux plus crier pour ne rien dire, je voudrais parler normalement, discuter au coin du feu avec un verre de vin français à la main, musique douce, tout va bien, mais je sais bien que je ne pourrais jamais me le payer, vu ce que je gagne ici à essayer de boucher les trous, mais bon, je ne suis pas né au bon endroit, mais qu'est ce que je vois, un trou énorme qui donne directement accès au couches supérieures, je vais pouvoir vivre mon rêve, mais non, c'est déjà finit, je rêve ou quoi, je n'ai pas assez mangé, je dois avoir des hallucinations, encore une heure et je vais aller me coucher, qui dort dîne, c'est un vieux proverbe anglais qui veut dire je sais plus quoi, où suis-je, dans quelle étagère, celle du bas, avec la poussière, c'est une question d'habitude, avant j'étais plus heureux, mais depuis que j'ai dépassé quarante ans, rien ne va plus, il ne me reste plus qu'une moitié de vie hypothétique, l'amour, y'a que ça qui compte, le reste c'est du bla-bla

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