when is it now

mardi 22 septembre 2009

il était évident qu'il fallait intervenir, mais je n'ai pas pris la peine de bouger, les autres font bien ce qu'ils veulent, moi j'évite de partir pour revenir, je reste à l'endroit où je suis, essayant de trouver un endroit calme, si jamais on venait près de moi, je ferais comme si je n'existais pas, pourquoi essayer d'arranger les histoires des autres, j'ai déjà du mal avec les miennes, et personne ne vient m'aider, alors quand je sors dehors c'est pour penser à autre chose que des problèmes, tant pis si je parais égoïste, les vrais égoïstes sont ceux qui ne se vantent pas, ceux qui restent dans l'ombre, moi je m'affiche pour que les choses soient claires, je n'y suis pour personne, ça fait un problème de moins, sauf quand je tombe sur un abruti qui ne comprend pas du premier coup, il n'y a pas longtemps quelqu'un arrive en voiture là où je m'étais arrêté, au moment où il me dépasse, un pneu éclate, la personne s'arrête et sort de la voiture pour constater les dégâts, ensuite il tourne la tête vers moi, comme si c'était normal d'aider quelqu'un avec la seule raison de se trouver là au bon moment, j'évite de croiser son regard et je continue mon chemin, bonjour par hasard me lance-t-il, j'aurais pu me retourner pour lui parler, mais à quoi bon, il n'aurait pas compris que je ne m'intéresse pas à son histoire, nous nous sommes trouvés ensemble par hasard, il ne faut rien en déduire, nous ne sommes pas copains, d'ailleurs je n'ai pas d'amis pour cette bonne raison que les amis ne se gênent pas pour profiter des gens qu'ils connaissent, voilà l'ennui de sortir dehors, il se peut qu'on soit obliger de paraître insensible, c'est le prix à payer de la vraie solitude

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