when is it now

lundi 16 juin 2014

ce que je sais je le tiens de moi

ce que je sais je le tiens de moi, quand j'étais conscient je faisais tout ce qui était possible pour savoir ce qui me permettait de faire tout ce que mon corps acceptait et pour que ça continue, je stocke maintenant tout ce que j'attrape pour le mettre au milieu de mes cellules, comme ça c'est coincé au centre mon cerveau, et ça ne bouge pas c'est pas de plus dans la mine au fond des solitudes et vers midi on entend la cloche qui indique le passage pour arriver à l'or, ensuite je rentre chez moi pour faire cuire un poulet, car je suis très attaché à l'amour, ce qui me permet de vivre simplement dans une aventure qui n'est plus nouvelle mais qui reste au plus haut niveau, car maintenant je fais un saut en avant, c'est pour ça que je me mets à sentir ce qui est en-dessous, des mines anti-personnel et des fusils d'assaut, et pour que ça mette tout le pouvoir dans des mains sales, une question de ressources naturelles vendues à de riches négociants en vin, puis le soir on se détend, il ne s'est rien passé d'inquiétant, tout le monde a respecté le moment agréable, même si on sait qu'après ça recommence, alors on profite de l'instant qui passe, et forcément on rit ensemble, c'est beau le rire mais ça ne suffit pas, car profondément on n'est pas d'accord, alors le lendemain c'est avec des armes qu'on cherche à s'imposer, quelle tristesse, arriver au plus sombre quand tout le clair a échoué, c'est comme ça que l'humain entretient la flamme des morts pour rien, mais aussi dans une recherche de paix, je crois qu'il est utile de voir que tout ce qui rassemble est bien sûr une attention portée au plus précieux de l'humain, cette capacité de compréhension et d'entente quand arrive le temps heureux de la reconstruction et quand c'est finit on chante, on se salue, on arrive à vivre en paix, il en faut des guerres pour arriver à la paix, et pourvu que ça dure le plus longtemps possible, on ne va pas quand même recommencer les guerres de religion, il y a des siècles que c'est fini, alors je je ne pense pas être pour une solution violente, je crois les doigts et j'entame une tranche de pain, comme ça je sais ce que ça veut dire manger quand on a peur que ça dégénère, et quand je cherche un raison je ne trouve que des larmes

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