when is it now

vendredi 13 juin 2014

de toutes façon je suis pris

de toute façon je suis pris dans une tourmente qui ne va pas s'arrêter pour que je sois libéré de l'attente de faire un pas qui me consacre le héro du monde moderne, car ce que je suis n'est qu'un tas de neurones et quand j'essaye de faire plus de tas, je suis obligé de payer au monsieur qui contrôle le passage dans l'air, que ça mette un jour c'est déjà trop, car je suis obligé de fermer les yeux, après je passe au tribunal, j'essaye d'expliquer que j'étais coincé entre le marteau et l'enclume, je ne pouvais faire un pas sans avoir l'un ou l'autre dans le trottoir, alors pour adoucir l'amertume je me suis mis à boire du vin, tous les soirs sans oublier un passage dans la terre mais ça c'est une erreur de jeunesse quand je croyais pouvoir vivre heureux toute ma vie, mais pour être franc je ne me fais pas d'illusion tout est blanc depuis que je suis revenu sur terre, où est passé le vert, tout est mangé par les termites, alors que ça soit un jour ou deux, ça ne change rien, c'est fermé avant même de sentir mauvais, c'est pour ça que je compte à l'envers pour être sûr de me mettre de côté des tonnes de chocolat sans sucre, comme si je pouvais savoir que ça aussi ça peut me mettre dans une situation que je mettrais sur le compte de l'ignorance, quand c'est mercredi mais pour la première fois je crois que le temps est de mon côté, car d'un instant à l'autre ça peut s'écouler rapidement pour devenir un autre moment dans une facilité déconcertante tant ce qui a précédé fut lent et difficile, alors dans une vie il faut savoir se préparer sans penser à la suite  car aujourd'hui sans être absolument arrivé à l'endroit dont je rêve je peux dire que c'est comme si j'étais dans un rêve, un jour je suis, un jour je fais, et un jour j'entends les anges qui sifflent le retour dans le paradis, mais moi je reste encore un peu dans l'humanité, je n'ai pas encore fini de découvrir le message ce qui me dira tout ce que je sais car pour éplucher des pommes de terres je prends plutôt un couteau qu'un balais, ce qui me fait penser que la vie est belle quand on est capable de voir tout ce qui va bien, c'est merveilleux de vivre sans avoir dans la bouche un gout de sang qui vient faire surface quand une veine éclate en plein ciel, et pour la dernière minute un chant d'oiseaux

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