when is it now
mercredi 4 juin 2014
un jour je crois que
un jour je crois que c'est ça un autre jour je fais un pas, c'est une chose qui semble accessible, mais à chaque fois il me manque une dose, comme ça je suis toujours à côté, ce qui me fait plaisir, parce que dans la vie quand on est en pleins phares c'est fatigant, alors que si on est dans la nuit il faut aller avec le temps, c'est facile, ça s'envole en silence, dans l'inconnu, mais pour ce qui est de la perte, un filet qui récupère tout ce qui tombe, alors dans un geste de concorde je prends tout ce qui va et j'aime aller voir ce qui me plait, comme ça je suis toujours au même endroit, et ça me donne l'impression que je ne vieillis pas, mais ailleurs quand je dois faire ce qu'il faut pour savoir pourquoi il est toujours vivant je prends tous mes os, et je compte bien aller voir une autre fois le pardon dans la bouche de dieu, partout où je peux faire un pas, c'est complètement assis, alors dans un effort inhumain, je me lève, et je prends appui sur la tête de mon père, ce qui me permet d'aller dans le courant, assez facilement j'avance, jusqu'à la prochaine pierre qui va peut-être me faire tomber, c'est un risque à courir même si tout ça ressemble à un dessin animé avec des arbres qui parlent et des lapins moqueurs, puis vers midi je sens comme une odeur de viande grillée, je me trouve assez fort pour savoir que dans le temps qui passe il y a un message à prendre sur le corps d'une femme, si on a tout compris alors on peut faire un enfant
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